Ce début de saison, nous souhaitons continuer de vous présenter les différents intervenants du TTE. Qu’ils soient en bord de piste, à l’administration, ou à courir partout pour régler les problèmes sur les épreuves, ils font partie du Trophée Tourisme Endurance. Aujourd’hui, focus sur la personne qui vous fait vivre les meetings depuis chez vous : Louis Fabbri.
Pour ceux qui ne vous connaissent pas, pouvez-vous vous présenter ?
Je m’appelle Louis Fabbri et je vais avoir 26 ans dans quelques jours. Je suis passionné de sport automobile avec une appétence pour l’endurance GT/Proto, mais j’apprécie les autres disciplines majeures. Mon péché mignon : le drift et la course de côte !
Quel rôle avez-vous au sein du Trophée Tourisme Endurance et depuis combien de temps ?
J’occupe le poste de Chargé de communication digitale depuis deux ans et demi maintenant. Ma première épreuve à ce titre s’est déroulée fin septembre 2019 à Nogaro. Toutefois, ma présence sur les épreuves ne date pas d’hier et je me souviens très bien de mon baptême du feu à l’Anneau du Rhin en 2014 (l’année du fameux orage). Depuis ce premier épisode, j’ai pu multiplier les courses de temps en temps, pour faire de la vidéo et de la photo par plaisir.
Aujourd’hui, mon rôle est officiel et je m’occupe de tout ce qui touche au site et aux réseaux sociaux du TTE. Sur les meetings, je gère aussi tout le contenu que vous pouvez visionner (c’est moi qui m’occupe de suivre Gérard lors des directs !). En plus de cela, je gère et j’organise la venue des médias sur les épreuves. J’ai également l’occasion d’élaborer quelques opérations de communication, dont celle de la Formule Renault Cup l’an passé.
Comment êtes-vous arrivé dans le sport automobile et plus particulièrement dans le TTE ?
C’est assez simple : je suis né dedans ! Mes deux parents étaient pilotes. Mes premières lectures se résumaient à Auto Hebdo et Échappement (rires). Ma mère participait à des rallyes et courses de côte régionaux, tandis que mon père s’engageait où il pouvait avec sa 205 puis sa 106 : RPS, rallye, slalom. Mon plus grand regret aura été de ne pas avoir pu le suivre lors de ses participations aux 24 Heures du Nürburgring ! Il a également roulé lors de quelques épreuves du TTE au début du championnat, puis en Free Racing avec une Mégane 2 RS dont certains doivent se souvenir !
Pas spécialement intéressé par la mécanique et le pilotage durant ma jeunesse, je suis revenu au sport automobile durant mes études supérieures, quand j’ai pu combiner mes études et cette passion. J’ai pu découvrir le monde du sport amateur, mais aussi professionnel en travaillant à l’ACO, notamment aux 24 Heures du Mans. À la fin de mes études, connaissant bien le TTE et voyant que la communication avait besoin d’un coup de boost, j’ai proposé mes services à l’équipe. Celle-ci m’a accueilli à bras ouverts et l’aventure a commencé.
Quel est l’atout principal du TTE selon vous ?
De mon point de vue de “jeune”, je trouve que le TTE a un côté ouvert et convivial, assez impressionnant. Cela me rappelle un peu les années 2010 en VLN (aujourd’hui NES) où malgré les enjeux en course, chaque stand était accessible et la plupart des gens disponibles pour discuter autour de leur passion. Le TTE a su garder cet esprit malgré les années et la professionnalisation de certains plateaux.
Y a-t-il un mot qui ressort pour vous qui décrit le TTE et son ambiance ?
Je reprendrais le mot “ouvert”, car c’est une compétition où n’importe qui peut s’engager : professionnel et amateur, pour une course ou la saison. Tant que la passion est là, chacun est certain d’y trouver son compte. Les relations entre les concurrents et l’équipe du TTE, ou même les rencontres prévues sur les meetings, en sont d’autres exemples concrets. Les membres du TTE sont présents pour organiser mais aussi aider et guider les débutants.
Du côté des médias, sujet que l’on a moins l’habitude d’aborder, c’est également le cas. Nous accueillons aussi souvent des novices qui souhaitent se faire la main, que des professionnels. Cela crée un esprit de cohésion, d’apprentissage et une ambiance chaleureuse.
Avez-vous une anecdote à raconter à propos de vos années au TTE ?
Je ne compte plus le nombre d’anecdotes à raconter durant les voyages pour me rendre sur les épreuves ! J’ai pour habitude de me déplacer en train, ce qui engendre beaucoup de trajets (surtout en 2021 avec 12 dates !). Avec mes multiples déplacements, je dois dire que la SNCF tient sa réputation, malgré le fait que j’ai toujours pu rentrer chez moi sans souci (rires).
Côté sportif, j’ai été membre du staff de Nicolas Milan sur la voiture de Carlos Tavares pour ma toute première épreuve du TTE. De quoi avoir la pression quand on arrive, qu’on obtient un rôle sur le tas et qu’on rencontre le Monsieur ! Mais comme tout le monde le dit, c’est un pilote charmant.
Merci, un dernier petit mot pour nos lecteurs, pilotes, équipes ou membres du TTE ?
Comme le reste de l’équipe, je voudrais remercier celles et ceux que j’ai rencontrés lors de ces deux années et demie. Au départ, on me voit arriver avec un appareil photo et les gens sont très souvent méfiants (je suis un poil timide, ça n’aide pas !), mais une fois la discussion démarrée, l’ambiance se détend facilement.
J’ai pu rencontrer des personnes très sympathiques : grâce à elles, nous avons pu faire de beaux reportages et de belles opérations. Cette année, nous passerons une nouvelle étape au niveau de la communication. Avec mon acolyte Gérard Jolivet, nous allons vous faire vivre les week-ends du TTE avec un nouveau regard ! Alors n’hésitez pas à venir me voir sur les circuits pour échanger, l’équipe et moi sommes totalement ouverts aux discussions et aux opérations de communication. Tout commencera le 25 février à Magny-Cours.
Le rendez-vous est pris !PS : pour les curieux qui veulent découvrir mon travail en dehors du TTE, c’est par ici !